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Nature et biodiversité

Pourquoi est-ce important pour nous ?

La nature est le fondement même de notre économie, de la société et de la vie elle-même. La biodiversité est essentielle à la vie sur notre planète. Or, la biodiversité s’érode à un rythme qui nuit gravement aux écosystèmes naturels. Ces écosystèmes nous fournissent la nourriture, l’eau et l’air pur dont nous avons besoin. Cela représente en conséquence des risques importants pour la stabilité économique, financière et sociale.

À l’échelle mondiale, un élan grandissant se fait jour pour s’attaquer à la perte de biodiversité, un phénomène de moins en moins abstrait. En décembre 2022, lors de la Conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP-15), les chefs d’État ont convenu d’adopter le Cadre mondial de biodiversité, attendu depuis longtemps, ainsi que ses nouvelles cibles et ses nouveaux objectifs.

Conformément aux objectifs adoptés, les entreprises et les établissements financiers devront de plus en plus évaluer et divulguer à court terme les risques, opportunités, dépendances et impacts liés à la nature, afin d’atteindre les objectifs et cibles du Cadre mondial de biodiversité pour l’après 2020.

Les établissements financiers jouent un rôle important, en tant que pourvoyeurs de capitaux, dans la mobilisation des investissements et des opportunités nécessaires à la protection et à la restauration de la nature, et en tant qu’organismes réglementés pour surveiller, évaluer et divulguer les risques et dépendances liés à la nature ainsi que les impacts sur la nature dans les portefeuilles d’investissement.

En tant qu’investisseurs à long terme, nous pensons que la perte de biodiversité et la dégradation des terres ont une dimension financière importante. Il est essentiel d’y remédier pour atteindre la neutralité carbone et être résilients face au changement climatique. La protection de la nature sert donc nos intérêts et ceux de nos clients.

Que fait First Sentier Investors ?

En 2022, nous avons réuni un Groupe de travail sur la nature et la biodiversité composé de membres des équipes d’investissement de FSI à l’échelle mondiale. Nous avons également mené une évaluation des risques sectoriels liés à l’eau et à la déforestation pour les membres du Groupe de travail et mis au point un cadre de dialogue avec les entreprises.

Nous avons également accru la sensibilisation à la biodiversité en interne et créé une base de connaissances pour notre personnel, en particulier les équipes d’investissement et de distribution. Nos équipes d’investissement comprennent l’importance de ce travail. Elles disposent des données pertinentes pour évaluer leur exposition, et certaines ont développé une liste d’entreprises prioritaires avec lesquelles dialoguer.

À l’instar de 900 autres établissements, nous avons rejoint forum de la Taskforce on Nature-related Financial Disclosures (TNFD ; Groupe de travail sur les informations financières liées à la nature). En tant que membre du forum, nous soutenons une évolution des flux financiers vers un impact positif sur la nature, en suivant le développement de méthodologies et d’indicateurs assortis d'objectifs mis au point par le TNFD et le Science Based Targets Network (Réseau des cibles axées sur la nature).

En tant que membre du Responsible Investment Association Australasia (RIAA) Nature Working Group (Groupe de travail sur la nature de l’Association d’Australasie pour l’investissement responsable), FSI a fourni des informations techniques pour élaborer les ressources « Nature in a Nutshell » et a partagé son parcours avec d’autres établissements financiers.

Tout au long de l'année, nous avons également poursuivi notre dialogue avec des fabricants de machines à laver commerciales et domestiques et des décideurs politiques, ainsi que d'autres investisseurs, sur la question de la pollution par les microfibres plastiques.

Progrès des équipes d’investissement

Les équipes d’investissement s’intéressent de plus en plus à la nature et à la biodiversité, comme démontré ci-dessous.

Fixed Income, Short Term Investments and Global Credit

Compte tenu de l’augmentation des événements météorologiques extrêmes en Australie ces dernières années, l’équipe Fixed Income, Short Term Investments et Global Credit a dialogué avec des entreprises australiennes de services collectifs pour comprendre les progrès réalisés en matière de gestion des incendies de brousse, et avec le secteur australien des Sociétés civiles de placement immobilier (Real Estate Investment Trust, REIT) sur les risques physiques liés au changement climatique. Par exemple, en 2022, un centre commercial de Brisbane a subi des dommages irréparables. L’équipe a également poursuivi son dialogue avec les entreprises concernées sur l’augmentation de la teneur en matières recyclées dans les emballages.

Stewart Investors

Stewart Investors note que lorsqu'elle examine les entreprises de manière ascendante, l'équipe se concentre sur des facteurs spécifiques et tangibles tels que la pollution, les chaînes d'approvisionnement et les emballages en plastique, qui influent sur les résultats en matière de biodiversité et sont davantage sous le contrôle de la direction que les mesures générales du capital naturel. De plus, l’équipe explique qu’elle examine de plus en plus l’interconnexion et les dépendances entre les problèmes décrits dans ce rapport. Son travail sur les petits exploitants agricoles (voir l’article) est un bon exemple de problématique transversale qui concerne plusieurs aspects, notamment la biodiversité, le changement climatique et les droits humains.

Titres d’infrastructures mondiaux cotés

L’équipe Global Listed Infrastructure a identifié les expositions sectorielles à haut risque au sein de son univers d’investissement, en utilisant la liste des priorités du TNFD. Il s’agit notamment des routes à péage, des chemins de fer, de l’éolien offshore et des services publics de l’eau. L’équipe a commencé à dialoguer avec des entreprises de son portefeuille pour comprendre leurs systèmes de surveillance, les informations qu’elles communiquent, leurs politiques et leurs engagements pris, et prévoit d’étendre ces activités au cours de l’année à venir.

Évolutions mondiales dans la réglementation de la biodiversité

  • L’article 29 de la loi française sur l’énergie et le climat impose déjà aux entreprises et aux établissements financiers de divulguer les risques et les impacts sur la biodiversité. Par ailleurs, en 2020, la France est également devenue le premier pays au monde à adopter une législation exigeant que tous les nouveaux lave-linge domestiques soient équipés, par défaut, d’un filtre à microfibres dès le début de l’année 2025.
  • Les indicateurs « Zone sensible à la biodiversité » et « Émissions dans l’eau » dans les principales incidences négatives du Règlement européen sur la divulgation des informations relatives à la finance durable (Sustainable Finance Disclosure Regulation, SFDR), que les gestionnaires de fonds doivent divulguer pour les fonds ciblés.
  • L’Union Européenne interdit les biens importés qui ont contribué à la déforestation ou qui ont été produits dans des terres déboisées. Cette nouvelle loi empêchera la vente de produits tels que le bœuf, le soja et le café liés à la déforestation sur le marché européen.

 

Bien que ces exemples soient européens, nous nous attendons à ce que ces réglementations fassent des émules dans d’autres régions.

Nous souhaitons élaborer une approche transversale dans l’ensemble de l’entreprise autour des principaux sujets liés à la nature et des directives sectorielles.

Rapports de progression

Recensement de l’importance sectorielle

Afin de comprendre la relation entre nos investissements et la pression qu’ils mènent à la dégradation de la nature, nous avons utilisé l'outil d’importance sectorielle du Science Based Targets Network (SBTN) et du World Conservation Monitoring Centre (WCMC) du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE). L’objectif était de comprendre comment, au niveau sectoriel, les participations de notre portefeuille peuvent contribuer aux pressions qui provoquent la dégradation de l’environnement et de la nature. Cette année, nous avons évalué les actions cotées, mais nous prévoyons d’étendre cette couverture au fil du temps.

L’outil présente les notations d’importance relative pour 12 catégories d’impact, elles-mêmes regroupées en cinq domaines liés à la nature : changement d’utilisation des terres/de l’eau/de la mer, exploitation des ressources, changement climatique, pollution et espèces invasives, et autres1. Cet outil a été recommandé par le TNFD pour la recherche au niveau sectoriel. Il est conforme à l’outil « Encore »2, qui fournit des informations sur l’importance des impacts potentiels au niveau sectoriel.

Dans un premier temps, nous avons utilisé cet outil sur les participations de nos équipes actions cotées3 pour comprendre quelles catégories de pression/d’impact sont les plus importantes. Cet outil ne contient que des données pour les opérations directes et les opérations en amont (c.-à-d. fournisseur) dans la chaîne d’approvisionnement ; les impacts en aval (c.-à-d. client) n’ont pas pu être évalués à ce stade. En outre, bien que l’outil utilise la Classification industrielle standard internationale (International Standard Industrial Classification, ISIC) de toutes les activités économiques, nous avons recensé nos participations en utilisant les sous-secteurs de la Norme mondiale de classification sectorielle (Global Industry Classification Standard, GICS ; moins précise que l’ISIC), en raison de problèmes de disponibilité des données4.

En utilisant un système à 5 points pour traduire les scores d'importance de Très élevée (VH),  Élevée (H), Moyenne (M), Faible (L) ou Très faible (VL), nous avons constaté que le changement climatique, avec un score de 4,0 (importance élevée), obtient le score d'importance moyen pondéré le plus élevé des 5 problématiques liées à la nature. Notre analyse a révélé que cela était en partie dû à un score d'importance relativement élevé pour le changement climatique en général, et à notre exposition dans certains secteurs tels que les métaux, les aliments emballés et les soins de santé.

Figure 10. Scores moyens pondérés FSI pour les problématiques liées à la nature

Source : First Sentier Investors au 31/12/22, Outil d'importance sectorielle SBTN 2022

Afin de décomposer les catégories d’impact auxquelles nous sommes le plus exposés, nous avons agrégé les actifs sous gestion au niveau sectoriel avec un score d'importance de 4 ou plus pour chaque catégorie d’impact et comparé le résultat pour la chaîne d’approvisionnement en amont et les opérations directes. Nous avons constaté que nous avions une exposition d’investissement relativement élevée dans les secteurs ayant un impact élevé sur les émissions de GES en amont, mais pour l’eau et la plupart des autres catégories d’impact, nous avons des investissements plus importants dans les secteurs ayant des impacts au niveau de l’exploitation directe.

Grâce à cet exercice, nous avons observé que les scores globaux pour les activités en amont tendaient à être inférieurs aux impacts directs au niveau de l’exploitation, ce qui provoque cet écart dans les résultats. Il a également montré qu'il était important de s'attaquer aux problèmes de pollution et de déchets, ainsi qu'au changement climatique et aux problématiques liées à l'eau.

Figure 11. Actifs sous gestion de FSI (en milliards AUD) ayant une importance élevée quant aux pressions liées à la nature

Source : First Sentier Investors au 31/12/22, Outil d'importance sectorielle SBTN 2022

1. Tel que défini par la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services, IPBES)

2. Exploring Natural Capital Opportunities, Risks and Exposure (Encore) https://encore.naturalcapital.finance/en

3. Sur les 88,8 milliards USD d’actifs sous gestion dans les équipes actions cotées au 31 décembre 2022, 65,7 milliards USD, soit 74 %, se trouvent dans des sous-secteurs GICS qui pouvaient être liés aux pressions liées à la nature à l’aide de l’Outil d'importance sectorielle. Notre analyse se fonde donc sur ce niveau de couverture. Dans la prochaine mouture, nous prévoyons de couvrir les titres à revenu fixe

4. Nous sommes en train d’intégrer les données ISIC à nos données de participation et nous nous efforcerons de mettre à jour l’analyse à l’aide de la classification ISIC.

Tableau 3. Progrès réalisés dans le cadre du Finance for Biodiversity Pledge (Engagement en faveur du financement de la biodiversité)

Engagement Progrès réalisés à ce jour
Collaboration et partage des connaissances
  • Participation au forum du Groupe de travail sur les informations financières liées à la nature (TNFD)
  • Contribution au groupe de travail sur la nature RIAA
  • Organisation de sessions internes pour accroître les connaissances techniques des membres de l’équipe sur la nature et la biodiversité
  • Une partie du contenu de la Boîte à outils concernant le secteur financier sera mise à la disposition du public afin que nous puissions partager plus largement notre cadre et les enseignements tirés avec nos parties prenantes.
Dialogue avec les entreprises
  • Finalisation en cours d’une Boîte à outils (« Toolkit », ressource interne) sur la nature et la biodiversité qui constituera la base du dialogue en la matière avec les entreprises pour toutes les équipes concernées
  • Les équipes sont en train d’identifier les cibles prioritaires de leur dialogue en se servant des informations fournies dans cette Boîte à outils.
Évaluation de l’impact
  • Évaluation de l’exposition sectorielle à l’eau et à la déforestation comme référence pour une analyse future
  • Évaluation initiale des outils et services d’évaluation d’impact proposés par des tiers.
Définition des objectifs
  • Élaboration en cours d’une approche transversale dans l’ensemble de l’entreprise autour des principaux sujets liés à la nature et des directives sectorielles.
  • Cela s’accompagnera d’un suivi, de rapports d’avancement et de notre évaluation des différents engagements liés à la nature pris par les entreprises dans lesquelles nous investissons.
Rapports public
  • Nous continuerons à rendre compte des progrès dans notre Rapport d’IR annuel et d’autres rapports spécifiques, le cas échéant.

Nous souhaitons élaborer une approche transversale dans l’ensemble de l’entreprise autour des principaux sujets liés à la nature et des directives sectorielles. Cela s’accompagnera d’un suivi, de rapports d’avancement et de notre évaluation des différents engagements liés à la nature pris par les entreprises dans lesquelles nous investissons.

Nous allons continuer à développer notre travail sur les évaluations de portée en utilisant le Groupe de travail sur la divulgation financière liée à la nature (Taskforce on Nature-related Financial Disclosure, TNFD). Il s’agit d’un nouveau cadre de gestion et de divulgation des risques qui vise à permettre aux organisations de signaler et d’agir sur l’évolution des risques liés à la nature. Parallèlement à ce travail, nous visons à doter nos fonds des ressources nécessaires pour rendre compte des critères de divulgation liés à la nature, tels que les indicateurs « zone sensible à la biodiversité » ou « émissions dans l’eau » dans les Principaux impacts négatifs de la SFDR de l’UE.

Défis

L’obtention de données de qualité continue d’être un défi majeur.

En l’absence de données fiables sur la nature au niveau de l’entreprise, notre évaluation repose sur des fournisseurs de données externes spécialisés dans des sujets spécifiques liés à la nature tels que l’eau et la déforestation. Toutefois, les données de risque physique et de localisation au niveau de l’entreprise ne sont pas suffisamment rigoureuses ou complètes pour relier les réponses et les pratiques des entreprises à leur exposition.

Par exemple, nous serions confrontés à d'importants problèmes de données pour recenser les denrées de base à haut risque forestier, tels que le bœuf, et leurs lieux d'approvisionnement, pour chaque entreprise, afin d'évaluer la contribution de la chaîne d'approvisionnement des entreprises dans lesquelles nous investissons à la déforestation. Cependant, nous commençons à constater davantage de transparence de la part de certains dirigeants.

Interagir avec les entreprises sur des questions telles que la biodiversité, le changement climatique et les droits humains ne peut pas se faire de manière isolée. Nous devons évaluer les entreprises de manière holistique, et dans certains cas, il peut exister des compromis entre ces questions, par exemple l’extraction de cuivre dans les forêts primaires où des communautés autochtones sont présentes, pour soutenir la fabrication rapide de véhicules électriques ou de panneaux solaires. Nous devons mieux comprendre ce lien et mettre en place un cadre de dialogue plus holistique, ce qui fera l'objet d'une attention particulière à l'avenir.
 

Projets à venir

Pour aider les équipes d’investissement, nous travaillons sur la livraison d’une Boîte à outils sur la nature et la biodiversité, un des livrables essentiels du groupe de travail, afin de leur fournir des conseils progressifs et un cadre pour évaluer et dialoguer sur les questions liées à la nature. Cela constituera la base de notre dialogue sur la nature et de la biodiversité avec les entreprises dans lesquelles nous investissons.

Le « Finance for Biodiversity Pledge », que nous avons signé en 2021, est un accord initié par un groupe d’établissements financiers appelant les dirigeants de la planète à protéger et à restaurer la biodiversité grâce à leurs activités financières et à leurs investissements. Dans ce contexte, nous continuons à suivre nos progrès dans le cadre de chaque engagement (voir le Tableau 3, ci-dessus, pour en savoir plus). Cela comprend l’évaluation de notre impact sur la nature au niveau de l’entreprise, qui passera d’abord par la compréhension des approches adoptées par les différents fournisseurs de méthodes d'évaluation de l'empreinte liée à la biodiversité et la définition d’une voie à suivre pour FSI. Toutes les cibles que nous établissons sont susceptibles de dépendre des résultats de l’évaluation d’impact.

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En tant qu’investisseurs à long terme, nous savons que les décisions que nous prenons à présent ont un impact sur les communautés d’aujourd’hui, de demain et de l’avenir. L’investissement responsable est au cœur non seulement de notre fonctionnement en tant qu’entreprise, mais aussi de notre manière d’allouer le capital. C’est pourquoi nous nous engageons à faire preuve de transparence et de responsabilité concernant notre performance dans ce domaine.

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